Impossible de se mettre à l’abri tandis que l’on grimpe ou que l’on descend dans la structure à nu. Impossible de monter à l’assaut sans alerter d’éventuels occupants. Très facile à couvrir, car il suffit d’un seul guetteur extérieur qui peut se camoufler dans les machines. Pas d’autre sortie que l’escalier métallique une fois sur le toit. Celui qui a conçu la structure savait tout cela. Et que la structure serait utilisée seulement pour les trafics les plus sûrs. Personne dans les Cités ne se risquera à avancer que cela ferait un chouette entrepôt pour Mong Mong.
GTA n’a pas d’autres hypothèses à proposer pour l’utilisation du bâtiment. Il sait seulement qu’on peut y trouver Saï, et qu’on ne sait pas où Saï loge. Il sait aussi que ceux qui s’y rendent optent pour le mutisme. La conversation ripe contre le sarcophage. Lorsqu’il met le pied sur la deuxième marche, et que la structure métallique vient claquer contre le béton, car personne n’est assez léger pour escalader les trois étages sans déclencher le tocsin, un bruit sec, coupant, tintant comme une épée, plusieurs fibres au plus profond de son être lui intiment qu’il est sur la piste, et il tente une nouvelle fois d’appeler Bégum sur son portable, comme si la proximité changeait quelque chose.
Rebonds : Bach Mai, Bégum, Charles, DoBoï, GTA, Mong Mong, Saï
