GTA


Les recherches se poursuivent. Tous les moyens sont mobilisés. Point presse annoncé. Chien renifleur. Des pompiers. Les volontaires sont invités à se faire connaître en mairie afin qu’on leur assigne un secteur. On formera des escouades de cinq à dix personnes. Apprenez à ratisser un secteur. Il y a un père qui donnait des coups dans les sacs poubelle pour en éprouver la résistance, au cas où il y aurait eu des morceaux mous dedans. Est-ce que tu aurais reconnu une main ? Un pied ? Juste en tapant ? C’est pour ça que GTA ouvrirait les sacs s’il devait chercher de cette façon. Mais il n’en est pas là. La clé du rêve, c’est qu’il doit la sauver. Et s’il doit la sauver, c’est qu’elle est vivante, ou alors on bascule dans le fantastique pur : Orphée et Eurydice, dans les Cités, on n’a pas les moyens, pas les effets spéciaux pour ça. Donc, vivante. Donc, pas de sac poubelle. Il faut juste trouver l’endroit. Dans le rêve, ils la déplacent. Il y a quelque part un château. Et les choses s’assemblent, comme dans les chansons de Mooz : des Cités, des bâtiments, des marchands, des voyageurs, et au milieu certains endroits. Un château et une cache. Cela fait plusieurs sujets d’enquête : les hommes qui l’emmènent, les hommes qui la gardent, et le lieu où ils la retiennent.
Est-ce que ça peut être une femme, ses gardiens ?

GTA est déprimé.
GTA ne rentre pas chez lui.
De toute façon, « chez lui », ça veut dire la boîte dont ils peuvent le virer à coups de lattes.


Rebondir : l'Ange, Bégum, Boy, Budda, Charles, Chichi Valium, directeur de cabinet, DoBoï, Ly Lan, la mère et le père de GTA, Mooz, Nanja, Natural Born Losers, Popie, Saï, le Silo, Turin