Est-ce que les bites sont prises d’angoisse existentielle à un moment de la journée, justifiant qu’elles durcissent, jaculation inquiète de la responsabilité face à la liberté de la vidange ? Est-ce que les bites pleurent de honte certaines nuits, après leur craché de grumeaux, déplorant : Qu’ai-je fait, ô, qu’ai-je fait ? A-t-on vu quelque fois l’une d’elles, penchée sur son ADN, recomptant ses chromosomes dans le Grand livre de la Vie, et décidant sévèrement : je vais m’auto-réséquer ? Lorsqu’il tape sur la sienne, qui reste avachie, et la tire, et la griffe, lorsqu’il la fouette pour la relever, et qu’elle reste prostrée, entend-il son message : Ce n’est en rien de l’impuissance, c’est un seppuku de vieux samouraï qui ne veut plus lutter, pas à ce prix, pas pour reproduire à l’infini les mêmes guerres ineptes.
sur l’évier d’émail blanc
un roseau rompu
tout mou, le gland gît dans l’eau
Rebondir : la Doublure